Le projet

La Halte du Doc est un projet initié par Oxalis en 2004.

Depuis 2008, c’est l’association Achromat qui continue cette action, suivant les mêmes objectifs.

Il s’agit d’organiser chaque mois une projection de cinéma documentaire dans un village des Bauges. La projection est suivie d’un débat avec le réalisateur ou des intervenants.
 

Les objectifs

Nous souhaitons faire découvrir des films de qualité. La halte du doc c'est un outil de sensibilisation à l'image, et en particulier au cinéma documentaire.

Nous voulons également créer des espaces de rencontre, d’échanges, de réflexion autour de ces films. Les thématiques sont variées: économique, sociale, environnementale, culturelle, ethnographique... permettant à la fois une ouverture sur le monde et une discussion se rattachant aux problématiques locales.

Il est important de s'ancrer sur un territoire, donc de travailler avec les acteurs locaux. Nous pouvons aussi associer les spectateurs au choix des films et à l’organisation des projections.

 

Le public      

Ces projections sont d’abord réalisées auprès du «grand public» en milieu rural, sur le Massif des Bauges en Savoie, étant donné l’éloignement géographique et la difficulté d’accès aux équipements culturels. Ces projections sont gratuites et réalisées au coeur de leur territoire de vie (dans des bars, bibliothèques, salles des fêtes etc.).

Ces « rendez-vous » autour du cinéma documentaire, en complétant l’offre culturelle du massif, attirent à la fois les habitants du territoire mais aussi ceux des villes portes (notamment Chambéry et Annecy).

Aujourdh'ui, une moyenne de cinquante personnes est présente à chaque projection.

Depuis 2010, l'association Achromat propose également des projections "Halte du doc" au Centre pénitentiaire d'Aiton. C'est une opportunité pour les détenus de voir des films qui rompent avec les images quotidiennement diffusées par la télévision, et de découvrir le genre documentaire, souvent inconnu en prison. C'est une volonté de maintenir une offre culturelle pour ces publics "empêchés".